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Pourquoi je ne suis pas féministe (sauf si c'est un féminisme anticolonial, antiraciste et anticapitaliste. Autrement, ce n'est qu'un féminisme blanc, à l'image du film Barbie).

  • Foto del escritor: Zorybel Garcia
    Zorybel Garcia
  • 10 mar
  • 2 Min. de lectura

Si vous avez apprécié le film Barbie et que vous vous êtes senti·e « empowered », permettez-moi de vous dire que ce film représente un recul. Il s'agit d'un conformisme aliénant et raciste.

Un film violent dès les premières minutes, où une dizaine de filles blanches brisent leurs poupées. Il ne représente pas les autres groupes diversifiés : personnes noires, queers, trans, non binaires, neurodivergentes et migrantes. Un film grossophobe : avoir de la cellulite et des pieds plats est un défaut qui conduit Barbie à une crise existentielle ! Terrible !

Et il parle évidemment de patriarcat sans évoquer le capitalisme.


Le féminisme est né blanc et privilégie la libération des « femmes » par rapport à toutes les autres libérations, séparant ainsi la lutte féministe de tous les autres mouvements sociaux.

Le féminisme blanc célèbre les femmes oppressives en les qualifiant de criminelles de guerre, de racistes, de transphobes, d'homophobes et de classistes, simplement parce qu'elles sont des femmes. Le féminisme blanc est eurocentrique et n'accepte que la vision du monde du Nord global. Le féminisme blanc est académique.


Nous ne sommes pas toutes sœurs!

Le féminisme blanc prétend que nous sommes toutes sœurs, mais l'histoire nous montre que ce n'est pas le cas. Il y a de bonnes femmes, de mauvaises femmes, des narcissiques, des femmes qui ont asservi, soutenu le génocide et construit des systèmes d'oppression.

De plus, toutes les femmes ne sont pas considérées comme des femmes par le féminisme blanc. Par exemple, les femmes autochtones et colonisées n'étaient même pas considérées comme humaines.

La France se bat pour inscrire le droit à l'avortement dans sa Constitution, mais le refuse aux femmes des territoires colonisés qu'elle domine encore.

En Europe, le travail domestique et de soins est racialisé et féminisé. Si vous êtes une femme migrante, Ils ne valident pas votre titre d'avocat ou de médecin, mais ils ouvrent les portes de serveuse ou de femme de ménage, et les femmes blanches hégémoniques ne s'en soucient pas.


Le patriarcat n'affecte pas toutes les femmes de manière uniforme. Les réalités de l'oppression varient considérablement. Aujourd'hui, le colonialisme persiste, se manifestant à travers un racisme structurel implacable, perpétué par la complicité des blancs.


Le féminisme sera antiraciste, anticolonial, communautaire, en faveur des droits et de la vie des indigènes, intersectionnel, ou il ne sera pas!




Sources:

@afrocolectiva

@mikaelahdrullard

@chaimaaboukharsa

@afrocubanas

 
 
 

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